dimanche 27 janvier 2008

Du fragment comme aphorisme

L'hypertexte est comme un corps; et le corps, un microcosme organique et cohérent à l'image du macrocosme qui rassemble la pensée toute entière.

Ce n'est pas un hasard si le fragment est le lieu par excellence d'un certain type de lecture; une lecture qui resserre les liens contextuels au point que l'on considère les différents points de l'hypertexte en termes d'identité, réduisant dès lors la prolifération du texte, ne prenant en compte que la mémoire contextuelle du fragment et l'architecture générale de l'hypertexte.
En définitive, l'énoncé unitaire a ceci de particulier qu'il est facilement mémorisable s'il veut être un véritable fragment; et ce caractère peut être tout aussi vrai d'une citation, d'une phrase, d'une image ou d'une courte vidéo, ou bien encore d'une certaine structure narrative (un énoncé qui résume brillammment une histoire manifestement compliquée), un motif descriptif, un jingle sonore etc.

L'important est qu'il informe la mémoire au point d'orienter la structure évolutive de l'Hypertexte.

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