lundi 5 mai 2008

Le texte disparu

Au moment panoptique de la perception la plus complète de l’Hypertexte, nous voyons soudainement le rien des significations imaginaires à l’œuvre dans le Texte, nous en percevons tout l’arbitraire en même temps que la profonde nécessité.

Tous les liens qui enrichissent le langage hypertextuel tendent alors à reconnaitre dans l’hypertextualité l’aptitude à rendre le texte insuffisant, voire même absent, à susciter par conséquent le texte (l’hypertexte à la puissance -1) en son absence, puis à s’en ressouvenir en lieu et temps de cette absence, à l’accomplir finalement jusqu’à son sens dernier dans une étrange et définitive disparition de sa forme. Le texte hypertextualisé se métamorphose.
Là s’affirme sur l’écran la pure et simple disparition du texte maintenant numérisé. Et cet absentement va désormais venir hanter l’hypertexte dans chacune des applications qu’il va installer sur le texte. C’est ici que tout se joue. Car l’hypertexte n’atteint sa perfection que dans la totale disparition du texte qu’il mène à la puissance supérieure. C’est, semble-t-il, dans cette absence absolue du texte réalisée que le moment panoptique de l’hypertexte survient.

Si, au final, dans la présence parfaite de cette disparition textuelle qui vient hanter l’écran, peuvent être jetés les dés : là seulement l’inattendu du temps panoptique advient, dans une contingence totale des mouvements et des significations qui fait que l’Hypertexte prend corps et ordonne sa profonde nécessité.


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